Yvette Roudy se fâche tout rouge contre les "143 rebelles" !

Publié le par Désirs d'avenir 83

Il fallait que cela arrive... Alors que 143 femmes du PS ont décidé de dénoncer "la pipolisation" de Ségolène Royal, Yvette Roudy, signataire, elle, dans les années 70 du "manifeste des 343 salopes", s'insurge contre cette démarche qui consiste, selon elle, à "saboter ce qui pourrait être une première dans notre histoire", à savoir la candidature de Ségolène Royal à la présidentielle.


Querelles de rebelles...
143 élues socialistes ont donc créé une association pour faire "bouger en profondeur le parti et rénover les pratiques", pour s'assurer également du "respect des règles" comme, par exemple, la préparation de l'élection présidentielle : "On est en train de vouloir contourner le vote des militants avec les sondages et les médias, nous voulons un respect de la démocratie militante", souligne Michèle Sabban, vice-présidente de la région Ile-de-France et signataire "rebelle". Pour elle, ce n'est pas de "l'anti-Ségolène": "C'est Ségolène aujourd'hui, mais demain quelqu'un d'autre". Les "rebelles" s'insurgent également sur la prise de position du porte-parole du parti, Julien Dray, en faveur de la compagne de François Hollande : "Julien Dray est le porte-parole de la synthèse", rappelle Michèle Sabban.

Shocking
Choquée, Yvette Roudy, ancienne ministre PS des droits des femmes, a donc publié jeudi 27 avril une lettre ouverte défendant la candidature de Ségolène Royal, contre les "143 rebelles" du PS. Yvette Roudy, figure historique du féminisme de gauche, s'en prend ouvertement à celles "qui se disent rebelles" et notamment à Michèle Sabban, à Anne Hidalgo, première adjointe au maire de Paris, et à Annick Lepetit, secrétaire nationale du PS et députée. Pour Yvette Roudy, l'attitude de ces femmes politiques risque bien de "faire obstacle à la candidature légitime d'une femme de gauche féministe et à saboter ce qui pourrait être une première dans notre histoire". Rappelant les risques pris par les 343 salopes en 1971 dans leur combat pour l'avortement, elle s'offusque également du nom donné par ces élues à leur prise de position : "chercher à rapprocher ces situations est non seulement présomptueux, indécent, mais c'est aussi insultant à l'égard des 343, qui elles ont pris des risques réels pour une vraie grande cause".

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